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de course
J176 - Samedi 10 avril: Hirnsdorf - Pertersbaumgarten

72,44km – 10H32’
Altitude : 408m

300 marathons en 25 semaines, et ce n’est pas la mi-course, il nous reste précisément 190 jours soit 27 semaines + 1 jour (dixit Serge). Les jours défilent à la vitesse grand V et les semaines se succèdent sans qu’on ait le temps dire ouf. Au dire des anciens, le temps passe vite et de plus en vite lorsque les années s’accumulent. La notion de temps, toute relative quelle soit, compte et quoiqu’il en soit, les minutes, les heures, les jours qui rythment notre vie d’hommes, s’écoulent inexorablement. Mais lorsque parfois, vous prenez conscience de l’éphémère et de la fragilité de la vie, il vous vient à l’esprit qu’il faut croquer et surtout profiter de chaque instant qui passe et c’est là qu’intervient le bonheur de jouir de la vie, et de l’adoucir, même si parfois c’est difficile. La vie n’est pas toujours rose et alors l’histoire de chacun d’entre nous ne vaut-elle pas la peine d’être vécue…à pleines dents ?
De notre côté, la constance et la régularité de nos journées font que ce matin malgré un réveil programmé à 6H30, nous étions réveillés dès 6H00, prêts à entamer une nouvelle journée sur la route. Serge qui souhaitait faire une grasse matinée jusqu’à 7H00, a profité de sa position de récupération jusqu’au bout, même si le sommeil s’était envolé. A 7H41’, il était sur la route pour entamer une nouvelle journée entre grisaille et neige fondue au 51ème km, lors du passage du col de Mönichkirchen (960m).
Hier, nous n’avons abordé le passage des 300 marathons que lorsque Serge fut parti se coucher. De son côté, il ne nous en a pas parlé, s’attendant sans doute à ce que nous oublions la chose (comme ce fut le cas pour les 200 marathons), afin de mieux pouvoir nous faire remarquer cet oubli après ! Mais 800 mètres après le kilomètre 27,5, (correspondant à 12658,5km, soit 300 marathons), une fois correctement garés, nous attendions notre coureur, fiers et heureux en bas de la descente menant à Lafnitz.
Il ne manquait que Brigitte et Roger, avec lesquels nous n’avions pas défini le timing. Mais qu’à cela ne tienne, ce soir à l’arrivée, René avait préparé un deuxième panneau avec 301 marathons pour une photo souvenir.
A l’arrivée, Serge nous fait un show totalement improvisé : son compteur affiche 71,44km et cela ne lui plait pas. Il a pourtant éteint la balise et clôturé son activité sur la montre Garmin, mais repart tout à coup, faire un aller-retour de 500m, puis fait des zigs et des zags, pour finalement ajouter 1km et 8 minutes à son compteur. Il espérait traverser Vienne demain, la route choisie ne lui permettra pas d’atteindre le centre mais seulement le sud de la capitale autrichienne, déçu ; je lui propose donc de continuer sa journée. Il est fou, mais pas à ce point tout de même, car pendant ces 8 minutes, je me suis véritablement demandé ce qui pouvait le pousser à faire le guignol sur un parking, à tourner en rond pour glaner quelques centaines de mètres en plus !
De mon côté, j’avoue que traverser Vienne un dimanche après-midi aurait été plus tranquille qu’un lundi matin !!! D’autant qu’aujourd’hui, Marc, expatrié vivant à Vienne, vient de nous annoncer que sa proposition de guider Serge dans la capitale, ne sera pas possible, puisqu’il sera en déplacement du 11 au 16 avril. Une véritable tuile, surtout lorsque je me plonge dans la carte du centre ville, qui ne me paraît pas simple et très piétonnier ; toutes mes lectures reprennent la même chanson : « parking difficile voir impossible ». Il va falloir sans doute trouver une autre organisation, par rapport aux autres capitales, mais dès demain après-midi, nous serons fixés puisque nous partirons en reconnaissance avec René, à l’assaut de cette ville de 1,6 millions d’habitants.
Cette soirée s’achève autour d’un flan aux pruneaux « chez Adrienne », après le fondant aux bananes d’hier, nous voilà gâtés… merci à Brigitte, la cuisinière hors-pair.


Tracé du jour avec Google Earth

Ville : Petersbaumgarten (Basse Autriche)

GPS : N 47.38’01.5° E 016.07’55.9°