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21 JUIN 2012 : St Sulpice les Feuilles – 3km après St Dizier Leyrenne Suite et fin
Nous ne verrons jamais la 120ème heure puisque Serge a du abandonner au km 510.
En 10km tout a basculé sans que nous ayons eu le temps de voir quoi que ce soit arriver
Car à Midi 03’, Serge passe les 500km non dans l’exubérance mais dans une joie toute réservée tandis que l’équipe très enthousiaste trinque à la « bascule » vers la Méditerranée un verre de Saumur à la main dans de beaux verres sortis par les PV, (bouteille offerte par Eliane lors de sa venue lundi sur le parcours).
Serge pris de vomissements à 14H15 à la sortie de St Dizier Leyrenne dans la Creuse au km 510 ne va cesser de vomir jusqu’à 21H00. En 15 ans j’ai vu Serge vomir 2 fois uniquement, c’est donc très surprenant. On pourrait penser à un coup de chaud que nous connaissons bien, mais ces vomissements à répétition, n’augurent rien de bon. Serge est oppressé dans la poitrine, pris de tremblements et ne tient pas debout. Lui qui rêve de dormir tout son saoul depuis quelques jours, ne parviendra pas à s’assoupir 1 minute. A 18H30, nous prenons la direction de l’hôpital de Bourganeuf, mis sous perfusion avec du Vogalène, le soulagement est loin d’être immédiat. J’ai déjà vu Serge mal en point et certainement plus mal en point mais je ne peux m’y habituer cela me devient même très pénible voir insupportable.
Serge nous a accoutumé à beaucoup de rebondissements dans ses différentes aventures mais celui-ci est vraiment surprenant et inattendu. Serge n’est ni soulagé, ni serein. Il s’était collé une pression énorme avec un objectif qu’il comptait tenir, je l’ai vu tourner et retourner les chiffres de longues heures à la maison. Maintenant, il faut se poser la question : courir avec plaisir, courir pour le plaisir et c’est là une méditation à venir qui alimentera certainement les conversations d’un futur proche à la maison. Car Serge aime courir par-dessus tout sinon pourquoi chausserait-il ses baskets tous les jours à la maison par tous les temps avec au retour toujours la même étincelle dans les yeux mais voilà le corps a ses raisons ! Serge s’est fait peur et aujourd’hui pour la première fois, il n’a pas envie de se battre.
Comme nous aimons le dire en plaisantant (plaisanterie dans laquelle il y a toujours un fond de vérité) : « Serge avait la meilleure équipe au monde » alors un grand merci à Anne, Bertrand et René, ils sont au poil, aux petits oignons et bien plus encore. Merci aux PV qui étaient venus retrouver une ambiance de vie de nomades au rythme des foulées de Serge comme au bon vieux temps, un partage avec Brigitte et Roger, toujours simple, entier et riche.
Ce sera interrompu prématurément et nous en sommes tous désolés, Serge le premier.



2012-06-22 

20 JUIN 2012 : Silo 500mètres avant le panneau Châtellerault – St Sulpice les feuilles
Alors que j’écris c’est quelques lignes nous voici à la 95ème heure et bientôt 4 jours pleins que nous sommes partis. Un départ retardé à 5H00 au lieu de 4H30 car Serge n’ a pas dormi ou très mal pour cause de douleurs électriques bien connues dans les jambes.
Mais cette journée fut exceptionnelle de décontraction, de belles foulées, d’un temps estival, de bonne humeur, Serge avance à belles enjambées pleines d’aisance jusqu’à 21H00, après, les plantes de pieds vont se faire sentir comme toujours après 14 heures de course environ et là il faut serrer les dents. Serge ressemble plus à un robot qu’à un être humain en cette fin de parcours.
Sinon en tête de course ça bouge et tout reste ouvert vu le peu d’écart entre les premiers concurrents.
Un ravito Pirate comme nommé par les initiateurs ou organisateurs est situé à Lignac dans l’Indre au km 432. Une sympathique idée et un accueil chaleureux avec un ravito, une bonne douche et une salle de repos, merci à Gilles et Jean-Michel, L’UltrAmical86, à la commune de Lignac et à son LEP. Serge y arrive à 18H54’ et profitera d’une bonne douche, Gilles Pallaruelo vient de s’endormir, Alexandre Forestieri, un peu derrière Serge, a fait une pause et semble marcher pas mal avec un problème au releveur qui semble le faire souffrir (nous l’avons vu faire de petits étirements à Belâbre), il n’est donc pas encore arrivé. Patrick que nous avons recroisé avance toujours bon train on voit de temps en temps son équipe. Pour le reste des troupes, on peut suivre sur Yanoo ce qui se passe. Bref, une course très ouverte. Quant à Serge il a prévu de s’arrêter à St Sulpice les Feuilles pour se coucher 4 heures.  Tous les jours en fin d’après midi on parle de l’objectif qui était prévu par Serge sur un tableau remis aux suiveurs et de son objectif réel par rapport à ses capacités du moment.
Ce matin, nous avons pris des nouvelles de l’ami Jacky qui semble avoir une douleur au releveur mais il garde le cap et son objectif. On prend des nouvelles auprès de sa femme Carole et cela fait plaisir d’entendre sa voix ce matin.
Serge passe ce jour les 400km en 3 jours 6 heures et 11 minutes. Et puis on respire sur ces petites routes de campagne au fin fond de la France, c’est un pur bonheur de se laisser surprendre après chaque virage et chaque bosse car le parcours commence à être vallonné et ce n’est que l’entrée, le menu principal, Serge le sait va franchement être plus ardu après Bougagneuf soit le km 517. Nos amis les PV après avoir préparé les œufs et poitrine de Serge à Pleumartin, de bon matin, sont partis se promener pour la journée, nous les retrouverons à Lignac. Les duos du jour, les filles d’un côté, les garçons de l’autre. On aimerait que toutes les journées ressemblent à celle-ci, mais çà c’est moins sûr. A demain pour un point aux 120 heures de course.
Serge a écouté sa musique une bonne partie de la journée pour la première fois depuis le départ, peut être prévoit il quelque chose pour la fête de la musique demain.Photo prise à Lignac au km432





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2012-06-21 

19 JUIN 2012 : Martigné Briand - Silo 500mètres avant le panneau Châtellerault

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A 7H00, soit 48H00 après le départ le réveil sonne et une nouvelle journée commence. Serge ne se sent pas bien du tout, nauséeux et endormi, il paie la prise d’un demi « Stylnox » qu’il a pris quelques heures plus tôt pour s’endormir immédiatement et récupérer au mieux. Moins de 4 heures de sommeil auront été insuffisantes pour éliminer les effets de cet « endormisseur » que Serge utilise souvent la première semaine de course sur ces grandes traversées. Il ne l’utilise jamais à la maison n’ayant aucun problème de sommeil. Du coup, à 7H50’, il part mais s’arrête 500mètres plus loin pour s’allonger et dormir 30 minutes de plus avant de reprendre la route tout « flapi ». Bref, il lui faudra véritablement le début d’après midi pour retrouver des bonnes sensations.
Hier, nous n’aurons que peu profité des vignobles des coteaux du Layon que nous avons passés de nuit. Mais nous nous émerveillons des belles villes que nous traversons ces derniers jours : Craon, Vitré, Chalonnes sur Loire, Doué la Fontaine, Montreuil Bellay…Pas le temps pour faire du tourisme mais cela nous rappelle que nous vivons dans un bien beau pays à l’histoire riche et aux paysages très variés.
Ce matin, à Doué la Fontaine le boucher nous demande comment nous allons cuisiner les 2 tranches de foie de veau … nous lui avouons que de cuisine il n’y aura point mais que ces belles et fines tranches vont servir de semelles à un coureur à pied. Je ne suis pas certaine qu’il rencontrera de si tôt de tels clients et nous en plaisantons. Serge essaie ces semelles d’un nouveau genre qu’il va garder au total 6 heures avec une redécoupe entre 2. Moralité est ce un remède utile, nous n’aurons pas de réponse car Serge ne sait nous dire si cela lui a fait du bien en tout cas il ne se plaindra pas de douleurs aujourd’hui et avancera de mieux en mieux au fil de temps retrouvant même une foulée assez légère au cœur de l’après midi lors de la traversée de Loudun après le passage de 32km sur la nationale 147 et la D347. Nous pouvons donc en déduire que si ça ne lui a pas fait de bien ça semble avoir contribué à améliorer la situation ou alors Serge s’est habitué à ses douleurs, ce qui est souvent le cas !
Ce midi Adrienne propose du jambon sauce madère champignons avec asperges pour 2 d’entre nous qui sommes de repos, les chanceux sont ce midi Bertrand et moi-même et les rotations permettent à tout le monde de profiter des talents culinaires de Brigitte. Entre deux il faut penser à remplir les réservoirs d’eau et d’essence des 2 camping-cars, nommés PQ et QQ ( 2 dernières lettres de leur plaque d’immat).
Nous revoyons quelques coureurs aujourd’hui et donc quelques suiveurs dont Patrick très proche de Serge puisqu’ils passent tous les deux la distance de 300km avec une trentaine de minutes de différence. Pour Serge ce sera 56H36’ pour ces 300km . En tête de course nous ne reverrons personne ce jour, ils sont loin devant les bougres !!!! Qu’à cela ne tienne, Serge continue d’ingurgiter des pâtes dont nous entamons le 3ème kilo, ce carburant semble permettre d’avancer doucement mais longtemps, pourvu que cela dure !
 Après une embellie de quelques heures, Serge retrouve un visage fermé sur ses douleurs, penché en avant, il semble tout rétréci et cela jusqu’à minuit où vient se rajouter une douleur dans la cuisse arrière droite qui le fait boiter et pencher dangereusement.
Les plans vont alors changer, changer et changer encore
A 23H00, je relaie René avec Anne pour terminer la journée dont l’objectif est fixé à 361 km soit au-delà de Châtellerault. Les garçons nous rappellent, ils ont trouvé un parking pour s’arrêterau km 363 et nous avertissent que de nuit la traversée de Châtellerault n’est franchement pas simple, ils préfèrent revenir vers nous pour que l’un deux guide Serge et le camping car. A Minuit et demi, nous voici tous réunis au km 350 environ mais Serge va nous dire qu’il préfère s’arrêter et repartir plus tôt, des le lever du jour à 5H30. Du coup, à minuit 50, nous cherchons tous les 4 un parking. Nous sommes chanceux car 1km plus loin, nous trouvons un silo avec un grand parking pour y dormir. La nuit est toujours aussi noire et très vite nous sommes au lit c’est l’avantage d’un camping-car que de pouvoir se poser n’importe où, ou presque en un temps record. Une première nuit de 4 heures pour Serge car le réveil sonne à 5H00 ce matin. Le petit dej, se termine à 5H25, lorsque je lui annonce l’heure, il met le turbo, je sens qu’il veut tout de même atteindre ses 360km en 72 heures.
Le voilà sur la route à 5H35’, il semble en bonne forme par rapport à hier matin, et avance à bonne allure. Châtellerault de jour, n’est plus un problème et René qui conduit le camping-car ce matin a fait la traversée hier. En haut de la côte de Targé à 359km, 7 heures sonnent cela signifie 3 jours de course sur la route et 9 heures de sommeil. Une journée grise avec un ciel bas mais il ne pleut pas et il ne fait pas froid voir parfois un peu lourd dans la Vienne. Bonne journée à tous
A demain pour la suite de l’aventure entre 72heures et 96 heures de course.



2012-06-20 

18 JUIN 2012 : En route vers les 48H de course
Si l’on découpe en tranches ce 1000km les choses vous apparaissent beaucoup plus accessibles.
Serge a pour objectif de s’arrêter pour dormir au km 260 et ce n’est pas gagné lorsqu’il part ce matin à 8H05. Il reprend un rythme course/marche évalué pour la journée à 60% de course et 40% de marche sachant que les 4 dernières heures de 23H00 à 3H15 se feront en marchant avec des pauses assises de quelques minutes, et au rythme de 5km/heure. Comme il s’endort tout debout, on se relaie en marchant à ses côtés, silencieux ou bavard. Mais ce n’est pas grave on avance et cela représente 20km dans la cagnotte.
Pour la journée :
Pas de pluie, un peu d’air, de longues lignes droites en montagnes russes, de la circulation assez dense, peu et pas de bas-côtés, la visite surprise de Eliane (Voir Photo) juste avant les 200km, (pour ceux qui ont suivi les aventures de Serge sur ses traversées Paris-Tokyo et le Tour d’Europe, on ne présente plus Eliane qui a suivi notre coureur sur des milliers de kilomètres), la traversée de la Loire à Chalonnes sur Loire, des pâtes au beurre tous les 8km, voilà tout ce qu’il faut à Serge pour être heureux malgré un coup de bambou vers midi qui nécessitera la prise rapprochée de 2 cafés. Serge fait des infidélités à son régime sucres lents, en mangeant des œufs à la poitrine chez « Adrienne », à la sortie de Craon. Brigitte prépare ce plat pour la première fois et ses craintes sont vite écartées lorsque Serge engloutit en 2 temps 3 mouvements son assiette. Mission accomplie.
Nous nous relayons toujours Anne, Bertrand, René et moi auprès de Serge durant 20 heures. Les duos de suivistes varient, les rotations tous les 4 ou 8 heures…. Cela permet de décompresser car veiller sur Serge, c’est veiller sur du lait qui ne doit pas bouillir, c’est une attention de tous les instants. Sa formidable équipe est là pour toujours trouver des solutions aux problèmes et comme Serge a des douleurs sous la plante des pieds, on pense acheter du foie de génisse demain pour mettre entre son pied et la semelle et soulager ainsi les douleurs. Mais là vous en saurez plus demain
En attendant on avance, Serge a des nouvelles de la tête de course par l’organisateur JB :
 -Gilles Pallaruelo, en tête, ne veut pas dormir pendant 72 heures et avance.
-Gérard Habasque qui était avec Alexandre Forestieri s’est arrêté dormir il était HS.
 De notre côté, à 2H30 du matin, nous doublons le camping car de Gilbert Codet (3ème de la Mil Kil 2009) à 2,6km avant Martigné Briand, il accompagne Alexandre Forestieri (1er des 2 premières éditions), et c’est un bon exemple des temps de repos qui ne sont les mêmes chez personne car alors que nous posons notre camp sur le parking derrière l’église de Martigné Briand pour une courte nuit de 3H30, le camping car du N° 2 au classement provisoire se remet en route. Une autre organisation, c’est d’appréhender la course en étapes régulières (85km/ 90km/ 100km quotidiennement) avant d’aller se coucher pas forcément là ou on s’arrête, c’est le cas de Patrick qui s’est arrêté avant Chalonnes Sur Loire mais qui va y dormir avec ses suiveurs. Ils nous font un coucou en passant. Et puis, c’est toujours intéressant de savoir où est celui qui vous devance où qui se tient derrière vous. Même si Serge vous dit qu’il fait sa course, on aime se situer . J’ai posé une question à Serge avant son départ, tu préfères être bien classé avec une durée plus longue ou moins bien classé avec une durée de course plus courte. La réponse a été aussi vive que spontanée, je me fous du classement, je veux mettre le moins de temps possible et puis l’essentiel c’est d’arriver.
Les 250km sont passés dans la nuit la plus noire (il semble qu’il n’y ait pas de lune) et malgré les étoiles qui scintillent nous ne voyons rien autour de nous. A Faye d’Anjou dans le Maine et Loire, la marque 250km apparaît sur le sol comme un rayon de soleil qui vous sauterait au visage. Serge reprend du poil de la bête : 250km en 41H55’, ce n’est pas si mal et très satisfaisant pour Serge qui retrouve un regain d’énergie pour terminer sa journée à 3H15 à Martigné Briand.
A demain




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2012-06-19 

17 JUIN 2012 : 7H00 du matin départ depuis les remparts de St Malo en face du Casino

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Ville déserte et inanimée à cette heure matinale, le soleil est de la partie, la mer est haute. 23 concurrents au départ, dont 3 femmes.
La tête de course part très vite et très fort, on a des difficultés à imaginer que la cadence va rester la même sur 6, 7, 8, 9, 10, 11 ou 12 jours , temps limite pour couvrir ces 1000 kilomètres  de France.
Bertrand nous a concocté un programme de rotation de suiveurs puisque nous  sommes 4 à nous relayer auprès de Serge sans changer de camping-car. Anne et René vont ouvrir la journée de 7H00 à 15H00 tandis que Bertrand et moi-même suivons en parallèle jusqu’à 11h00 la course avant de nous octroyer une pause chez « Adrienne » notre restaurant bien connu Du Tour d’Europe. Brigitte et Roger font parties de l’aventure et c’est toujours un plaisir de savoir qu’ils  sont là pas loin et puis on prend le temps de s’asseoir et déjeuner, c’est le grand luxe. Tandis que Serge lui ne s’arrête guère voir pas du tout. A 11H00, il prend un siège pour déguster un steack haché tout cru avec un jaune d’œuf et des pâtes. Les pâtes au beurre de Normandie ( le lait vient des vaches en face de chez nous) représente le seul et unique ravitaillement de Serge sinon. toutes les heures, il avale sont bol de pâtes au beurre bien salées et comme il fait chaud ce midi et même lourd cet après midi, le sel fait du bien. Il nous dit qu’il va trop vite et il ralentit, à nouveau. Serge fait sa course ne s’occupe de personne, il semble concentré et seul au monde sur sa route.
A 15H00, au km 64, Bertrand et moi prenons le relais dans le camping-car suiveur pour 8 nouvelles heures. Nous laissons derrière nous le majestueux rocher du Mont Saint Michel, la circulation est assez dense , la route avec peu de bas-côtés offre peu de confort de progression. La montée sur St James depuis l’autoroute n’est pas des plus jolie. Puis la circulation devient clairsemée en fin d’après-midi même si les bas-côtés sont inexistants et la route un peu sinueuse, c’est plus tranquille .
Serge garde le rythme, nous retrouvons quelques coureurs et suiveurs chacun ayant sa tactique de pause, de repas, de repos…. Chacun gère son temps de récup, de sommeil comme il l’entend.
L’entrée de Fougères marque les 100 premiers km que Serge passe en 12H47’. A la sortie de Fougères, il est tout rouge avec des plaques rouges sur le corps, il semble que la chaleur de l’après midi ressorte et il décide de s’octroyer une pause qui va durer 45 minutes. Le corps semble réagir à cette journée, avec un estomac mal en point, une cheville douloureuse, un tendon d’Achille enflé, une baisse de tension qui contraint Serge à s’aliter quelques minutes. Puis ça repart en marchant et en courant. Il alterne depuis ce matin : 2 minutes de course et 1 minute de marche sans relâche.
A 22H00, les gouttes de pluie s’égrènent et deviennent 15 minutes plus tard une pluie incessante jusqu’à 4H00 du matin pour devenir un crachin fin jusqu’à 5H20’. Serge rejoint le camping-car il a 154km au compteur il s’octroye 2 heures de sommeil, ou plutôt de repos car le sommeil ne le rattrapera pas.
A 7H30, une douche chaude puis on s’habille, on déjeune et hop à 8H05’ une nouvelle journée commence avec un autre objectif pour ces prochains 24H00, les 2 équipes continuent à se relayer. A demain



2012-06-18 

MIL KIL J-6 : Départ 17 juin 2012
Dimanche 17 Juin à 7H00, 23 coureurs partiront de St Malo devant les remparts au bord de l’eau pour rejoindre 1000km plus loin le Mont St Clair de Sète et tout cela à pied.
Une épreuve à laquelle je pense tous les jours et tous les jours les scénarios changent. Alors même si chaque jour, je réécris une tactique différente, deux choses demeurent extrêmement importantes : partir doucement, très doucement et manger, manger et manger encore. Et puis même si j’ai besoin de certitude, tout le monde sait que l’on a beau prévoir tel ou tel programme, tel ou tel temps de passage, tout peut être chamboulé des la première heure. Il faudra s’adapter aux conditions climatiques, à la forme du moment, à la fatigue, à une bonne ou mauvaise récupération qui sera de toutes les façons de courte durée, une bonne ou mauvaise digestion, des douleurs qui arrivent, pour ma part j’appréhende l’apparition d’un hématome sous le derme au niveau du métatarse, extrêmement douloureux et dont l’apparition est récurrente sur les dernières courses que j’ai faite. Je serai dans ce cas, contraint à la marche pour 2 jours au moins dans de grosse souffrance. Alors je pense à autre chose et j’espère qu’il n’y aura pas de bobo. J’ai passé 6 jours à suivre la progression des coureurs d’Antibes, ceci me conforte dans l’idée de partir très très doucement.
La première édition, on participe pour arriver au but, la deuxième pour améliorer son temps, c’est plus de pression. Alors avec 9 jours et 12 heures pour ma première participation, il est facile d’imaginer mon objectif.
Mais quoiqu’il en soit, ce ne sera que du bonheur d’arriver à Sètes en 9, 10, 11 ou 12 jours… Il me tarde de retrouver l’ambiance de la caravane avec cette année 2 camping-cars au lieu de 1 en 2009 et une équipe formidable. Et puis les Pigeons Voyageurs, Brigitte et Roger seront également présents avec \\\"Adrienne\\\" leur camping-car comme sur le Tour d\\\'Union Européenne. A l\\\'idée de traverser la France au rythme de mes foulées, l\\\'appel du voyage ne s\\\'est pas fait attendre chez les PV, pour mon plus grand plaisir. Encore un super moment de partage en perspective.

Suivi live pendant 12 jours sur YaNoo.net avec la
position des coureurs mise à jour quotidiennement.





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2012-06-11 

Départ : Quand, Où, Comment
Départ le 17 octobre 2009 à 11H00
Du Stade Charlety à Paris : 99 boulevard Kellermann 75013 PARIS
Accès :
Métro : Tram T1
RER : B - Cité Universitaire
Gare SNCF la plus proche : Gare Montparnasse
Description de l'accès routier : Sortie périphérique : Porte de Gentilly

Tout savoir sur la 1ere Etape : cliquer ici



2009-09-30 

Serge et les jeunes
Ce périple sera  placé sous le signe de la jeunesse. D’ores et déjà, un certain nombre de professeurs nous ont contactés afin que leurs élèves suivent ce Tour d’Europe de façon régulière durant cette année scolaire.
Nous avons également un partenariat privilégié avec  2 Communautés de Communes de Seine Maritime : celle de notre Canton de Goderville et celle du Havre. Ainsi les élèves de classe de CM1 et CM2 auront la possibilité de voir Serge passer, de courir et de discuter avec lui, de le suivre sur l’année via le site internet et de le revoir à son retour pour lui poser toutes les questions suscitées durant ces 12 mois de course et de découverte de l’Europe.

Enfin, mardi dernier nous avons passé une demi  journée avec 2 classes de 4ème du Collège Jean Renoir de Bourges (photo ci-jointe). En mai, nous rencontrions de façon fortuite le principal du collège, M. Alain Payen et depuis les idées ont germé pour faire de ce tour de l’Union Européenne en courant un support éducatif et pédagogique. Ce mardi, après nous être présentés aux élèves, avoir couru avec eux, expliquer en quoi consistait cette aventure, rencontrer toute l’équipe enseignante en charge de ce projet et enfin rencontrer les parents d’élèves, le projet est lancé. Ces 53 élèves  auront sans doute la chance de pouvoir venir nous rencontrer en Pologne. Au-delà de ce voyage, ils suivront de façon interactive l’avancée de Serge au quotidien, les professeurs se servant de ce support pour travailler leur matière de façon privilégiée, d’autant plus que l’Union Européenne est au programme de ces classes de 4ème.
Un projet enthousiasmant et qui ne cessera de s’étoffer au fil des kilomètres.




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2009-09-25 

J-32 : Départ le 17 octobre à 11H00 du stade Charléty à Paris
Le Tour d’Europe prendra son envol  le samedi 17 octobre 2009 depuis le Stade Charléty à Paris. Le départ sera donné à 11H00 en présence des 3 partenaires de l’évènement : l’Union Financière de France, le Centre des Jeunes Dirigeants et l’équipementier Mizuno.
Le CJD Centre et Ile de France a concocté un parcours d’une bonne cinquantaine de kilomètre entre Charléty et Pontoise  (cliquer sur le lien – peut être soumis à légère modification): Détails Parcours Etape 1

Vous pouvez vous joindre à Serge et ainsi parcourir la distance en entier jusque Pontoise et pourquoi pas effectuer votre première distance de longue endurance, il est également possible de rejoindre Serge sur une partie de ce parcours. Pour ceux qui n’oseraient pas, la vitesse horaire moyenne est estimée à 9km/heure maximum. Chaussez vos running et devenez acteur de l’évènement.



2009-09-15 

Mil Kil Arrivée : Le Clapier à Sète 25 août
L’avenir appartient aux gens qui se lèvent tôt. Donc, je pense qu’un bel avenir nous attend compte tenu que ce matin, le réveil s’est manifesté à 3h15 comme nous lui avions demandé. Inutile de vous préciser que ce matin, toute l’équipe avance au radar.
Serge dort debout. Au 3eme kilomètre, il vacille,il titube, je le prends par le bras, il dort . Nous l’installons dans le camping car où il redormira ½ heure. Le deuxième départ semble le bon. Il ne part pas à 15km/h mais le ton est donné.
En fin de matinée, nous avons une invitée sur la course. Dame pluie est la bien venue. Ce petit crachin rafraîchi mais il fait encore lourd
Ca sent l’écurie ou plutôt l’air iodé, le parcours est nettement  moins vallonné et le temps est idéal. Ces 3 paramètres font que la matinée se déroule à merveille. A midi nous sommes à Clermont L’Hérault ‘à 50 km de notre dernier campement. Serge ne prend que 20 mn pour manger et il ne fait pas de sieste. Un seul objectif en tête : arriver à Sète.
L’après midi se déroule sans encombre mais n’en demeure pas moins interminable, les kilomètres sont de plus en plus longs Au sommet de  la dernière bosse peu après Plaissan, « Mer en vue ».
A l’approche de Sète, la circulation s’intensifie, coureurs et suiveurs  doivent  rester concentrés et vigilants
Le Mont St clair approche malgré une circulation infernale.
Jusqu’au dernier moment nous aurons eu le stress de la route et de guider Serge dans de bonnes conditions.
Serge doit passer des écluses et petits ponts et le dernier kilomètre se fait à vitesse très réduite. Des barrières sont installées il se prépare un feu d’artifice. Laure nous apprend qu’il s’agit des fêtes de la St Louis très réputées semble –t-il.
 L’organisation vient à la rencontre de Serge sur les derniers kilomètres ce qui facilitera la navigation sachant que maintenant avec le camping car et la foule nous avons peur d’arriver après lui sur la ligne d’arrivée et de manquer ce moment unique en cet instant.
Ouf, nous voici sur la ligne d’arrivée et Serge arrive sur nos pas : 9 jours 12 heures et 22 minutes.
La fatigue s’efface l’espace d’un instant….Que du bonheur
Joël




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2009-08-26 

Etape la Capelle Viaur à 3km avant le Clapier 24 août 09

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Dur dur quand le réveil sonne à 5h1/2.
Je rassemble vite fait mes affaires et mes idées  pour préparer le petit déjeuner : 10 mn de préparation, 10 mn pour le prendre, 10 mn pour se préparer à partir et à 6h la caravane s’ébranle dans la nuit. Nous sommes obligés René et moi de partir en même temps que Serge car nous devons le guider aux intersections pas à cause d’un balisage défectueux mais, il n’est pas facile de localiser la signalétique avec simplement une petite lampe frontale. Il ne faudrait pas perdre Serge car il n’aimerait pas ça.
Cette étape sera difficile non pas à cause de la chaleur mais par le relief. Serge commence par une longue descente avant d’entamer la montée au col de Vernhette (1029 m).
Il arrive au col à midi,  extenué mais souriant et détendu. Deviendrait il sage subitement ! Il décide de faire la pause déjeuner. Aussitôt dit aussitôt fait, nous mangeons et il se repose ½ h
A 13h quand il repart, le ciel est légèrement voilé et surtout, le vent s’est calmé. Ce matin durant l’ascension, il avait le vent de face. Son calvaire n’est pas pour autant terminé. Il faut descendre pendant 10km sur St Rome de Tarn.. Si les montées sont fatigantes et épuisent, les descentes sollicitent les quadriceps. A St Rome de Tarn, il a les cuisses en feu.
A Roquefort sur Saulzon, ça grimpe de nouveau. Toute la journée aura été faite de successions de côtes et de descentes mettant les muscles des  jambes à rude épreuve. A cet endroit, Serge n’a plus d’énergie, il est complètement vidé, il titube. J’ignore ce qui le fait avancer. Là, il faut du moral pour ne pas s’arrêter sur le bord de la route.
La question que nous nous posons est la suivante: le déficit d’énergie est tel que ce n’est pas une heure ou 2 de repos qui vont recharger les batteries, il faut trouver un compromis . Il se traînera encore pendant une heure et soudain, minute après minute, sa foulée semble plus engagée, son allure augmente et surtout, il se redresse  Serge, quand il est fatigué, se casse en deux et penche comme s’il allait tomber. C’est à peine croyable, la machine est repart.
Il passe les 900km à 22h56 soit en 8jours 14 heures et 56minutes. On immortalise cet instant, déjà il repart, il ne veut pas se coucher trop tard et l’orage menace.
L’étape longue de 92,8 km  se termine au kilomètre 906 à 3 km du village « le Clapier » Elle comportait 1000m de dénivelé positif et 1000m de dénivelé négatif.
Joël



2009-08-25 

Mil Kil : Arpajon sur Cère - La Capelle Viaur 23 août

Encore une petite nuit. 3h de repos uniquement, le temps est compté. A peine le pied par terre, Serge construit le scénario idéal de la journée. Sera-t-il réalisé ? Son corps n’est qu’une douleur. Ce matin, il fait appel à Laure pour lui enduire les pieds de pommade anti-frottements et lui mettre ses chaussettes tellement il est raide La nuit a été courte mais réparatrice vu le rythme et l’allure qu’il s’impose. Il alterne bien entendu course et marche mais la phase course est plus importante que la phase marche quelque soit le relief. Ces derniers temps, ce n’était pas le cas.
Qu’est ce qui le dope comme ça ? J’ai la réponse, c’est la venue de Laure très certainement. Nous allons la supplier pour qu’elle reste jusqu'à Sète
Quant aux paysages, les jours se suivent et se ressemblent et ils sont toujours mirifiques Après la Creuse, le Cantal, nous voilà dans l’Aveyron.
Ce matin, nous sommes  partis à la fraîche, Serge a bien fait d’en profiter car au fil des heures, on sent que le soleil ne nous épargnera pas. Courir sous cette canicule use les organismes, fatigue, oblige le corps à lutter et à ce stade de la course, toutes les réserves sont épuisées ou presque.
A partir de 14h, la chaleur est à son paroxysme : 33° à l’ombre. Nous rapprochons  encore les ravitaillements. Tous les 2,5 km, nous lui proposons de l’eau.
A 15h, Laure nous quitte pour rejoindre sa Normandie. C’est bien dommage, car à 3 personnes et 2 véhicules, nous avions plus de confort et moins de stress.
 A 17h, Serge  frôle le coup de chaud. La progression n’est plus possible, on arrête tout et on dort 2h à l’ombre sur les bords du Lot. Que c’est agréable, un peu de repos et de fraîcheur.  
A 19h, il repart  après le repas. Il fait encore chaud mais  on sent déjà  la température qui décroît ce qui va faciliter les choses.
En ce début de nuit, Serge se sent bien, sa progression est régulière. A 11H40, il passe les 800km et la ville de Rodez. Nous terminerons l’étape au kilomètre 814 à la Capelle Viaur  juste avant d’entamer le tronçon le plus difficile en dénivelé. Encore une belle étape de 95,5 km.
A 2h15 on va vite se coucher, pour vite dormir et vite se reposer. Même en ultra, il faut perdre un minimum de temps c’est une course au kilomètre et contre le temps qui passe.
Joël

10 abandons à ce jour sur 19 partants.
Au classement provisoire :
Serge est 4ème - A 15H15’ Gilbert Codet (3ème) avait une avance de 19km.
Alexandre Forestieri est toujours 1er et Christian Efflam 2ème
(position des coureurs : site www.yanoo.net )
 




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2009-08-24 

Mil Kil : Neuvic à la sortie d’Arpajon sur Cère 22août

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Serge a mal dormi, tout son corps le fait terriblement souffrir et perturbe son repos. C’est dommageable Après 6 jours de course, deux paramètres sont importants et qu’il ne faut pas négliger, c’est l’alimentation et le repos. Il quitte le campement  à 6h30. Je l’imagine plus avec un déambulateur que pour le départ d’un 100 km. Cette impression sera de courte durée car à peine 5 mn après, Serge trottine et le voilà parti dans la, fraîcheur matinale Le thermomètre affiche 13°. Malgré ses souffrances et le relief, il avance à une bonne allure tout en admirant le paysage Il faut dire qu’il serait dommage d’emprunter ce parcours sans profiter de tout ce que la nature nous offre. Nous avons traversé le marché de  Mauriac. Il fallait se faufiler parmi la foule et zigzaguer entre les étals de fraises diffusant leur doux parfum caractéristique.
A la pause du déjeuner, à Anglars de Salers  nous avons la surprise de voir Laure nous rejoindre pour le week end. Un peu de réconfort et de soutien ne fera pas de mal à Serge.
Un bon repas et une bonne sieste d’une ½ heure et il nous quitte pour prendre la route en direction de Salers : joli petit village très touristique perché sur la colline aux rues étroites ce qui ne facilite pas la tâche de René aux commandes du camping car. Nous ne prenons pas le temps d’acheter du fromage bien que nous empruntions  la route des fromages AOC. Ils nous faudra absolument revenir profiter pleinement de cette très belle région que je ne connaissais pas.
Joël
Les journées sont longues et harassantes tant pour le coureur que pour Joël et René dont les visages sont marqués par la fatigue. Serge m’apparaît en forme et tient le cap mais aujourd’hui je suis un élément perturbateur dans une organisation bien huilée.
J’accompagne Serge dans la montée du col de Legal (point culminant de l’épreuve à 1231 m) pour discuter avec lui de la semaine passée. Le col est atteint après 2 heures de marche à 18H40’. Puis nous ferons une pause au café-crêperie « Croix de Chelles » au kilomètre 693,5 à 20H30. Serge n’est pas satisfait de mon initiative  mais Joël et René se régaleront de Tripoux, de choux farcis, de gaufres et de crêpes en dessert. Serge part se coucher en maugréant …tandis que nous buvons une bonne bière fraîche. Un peu de douceur dans un monde de brutes.
Les paysages sont somptueux d’après l’équipe, le Cantal a terminé de tous nous séduire même Serge qui malgré la fatigue n’est pas indifférent à tout se qui l’entoure.
A l’approche d’Aurillac, un feu d’artifice et un fond sonore nous laissent présager que la ville est en grande effervescence.
Nous décidons que j’accompagnerai Serge à vélo pour traverser Aurillac.    
La Traversée de la ville aura lieu dans une cacophonie et une ambiance plus que festive. Il s’agit du festival du Théatre de rues qui ressemble plus à un champ de bataille avec des centaines de bouteilles écrasées par terre et des jeunes enivrés qui ne tiennent plus debout buvant leurs bouteilles d’alcool à pleine bouche. Il y a des milliers de personnes dans les rues en cette heure tardive et cette ambiance nous rassure à moitié. La sécurité est partout mais nous sommes témoins des débordements de cette fin de soirée. Le centre ville est inaccessible en véhicule, le choix du vélo était une bonne alternative. Nous retrouvons le calme tandis que Joël et René contournent la ville avec les véhicules.
Une fin d’étape sans hic ne serait pas normal et du même coup nous ne retrouvons pas le camping car. Tous les chemins semblent emprunter la D920 en direction de Rodez que nous avons suivi scrupuleusement. Du coup Serge continue à marcher tandis que j’attends les gars et le camping car sur une aire de Service qui servira de campement. Nous récupérons Serge après avoir bombé sur le bas côté sa position et retournons sur l’aire de stationnement 800 mètres en arrière. Il est 2H05’ du matin et Serge a parcouru 99,5km pour ne pas dire 100.
Espérons que la nuit sera douce. 719,5km au compteur.
Laure



2009-08-23 

Mil Kil : Masbaraud Merignat à Neuvic 21 août 09
La petite erreur sur la fin d’étape d’hier a contrarié Serge. En course à pied, psychologiquement un écart de 3km c’est énorme. Serge passera la matinée, renfermé sur lui-même.
Quant à la course, la température est idéale, pas trop chaud, pas de vent, les paysages sont somptueux. Les ravitaillements en bordure de lac nous font penser aux vacances. La seule ombre au tableau, c’est le relief. Nous avons monté 440m de dénivelé en 50 km. Ce style de profil, à ce moment de la course fait très mal aux jambes et fait baisser la cadence.
A midi 30, pause déjeuner - l’objectif des 40 km par ½ journée est atteint. Après avoir dégusté la traditionnelle assiette, il se couche pour une petite sieste de 25 minutes avant de reprendre la route.
L’après midi se passera sans encombre, l’allure est constante, Serge est très concentré, il est dans sa course. Le premier coup de fatigue intervient à 19h. On profite  spontanément, de cette baisse de forme pour manger. Panique, rien n’est prêt mais, l’équipe à plus d’un tour dans son sac et en un tour de main, 10mn après tout le monde est attablé. Serge prend le temps de manger et se repose ½ heure pour faire les 30 derniers kilomètres.
En cours de route, nous devons refaire le plein d’eau. A Meymac, je cherche une fontaine en vain. Je croise une dame et lui demande où puis je trouver de l’eau. Elle  me dit « Chez moi, à 500m, voilà mes clés, allez dans le garage, servez vous et rendez moi les clés »  Quelle confiance !!
On passe le kilomètre 600 à 21h32. On s’enfonce dans la nuit jusqu'à 01h30 du matin pour poser le campement à Neuvic  après 102 km pour ce jour.



2009-08-22 

Mil Kil : Varrat – Masbaraud Merignat - 20 août

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La nuit n’a pas été réparatrice. Serge a mal dormi, il souffre d’une douleur au genou. Il se renferme sur lui-même, il échange peu. La machine est légèrement enrayée. Il court à 6 km/h, il ne nous a pas habitué à ce rythme surtout en début d’étape.
24 km après le départ, il demande à se reposer, il dort 35mn. Serge est d’une façon générale un gros dormeur et a besoin de beaucoup de sommeil pour récupérer. La succession de 4 petites nuits commence à peser lourd dans la balance.
Il ne fait pas de pause à midi pour limiter la perte de temps mais ça moyenne horaire diminue à 5 km/heure. C’est la limite que Serge s’est autorisé pour arrêter sa progression et faire un break car avancer à cette allure, use le moral.
A l’entrée de la Souterraine, il n’est pas bien, il s’arrête de nouveau pour se reposer. Nous sommes très vigilants, nous le suivons pas à pas car nous craignons une défaillance. Il est difficile de le ravitailler, il a mal au ventre, il a envie de vomir bref, rien ne va. Nous faisons notre possible pour lui donner envie de manger. On tente une salade de fruits, une petite soupe fraîche à la façon du chef (compote, banane écrasée, biscuits émiettés et un peu de miel)    
De nouveau, il a sommeil et n’avance plus. On lui suggère de faire une pause de 3 ou 4 h mais il refuse dans un premier temps il veut progresser à tout pris et tenir son objectif de 100km coût que coût.
A St Priest la Feuille, il accepte notre proposition, nous trouvons un coin ombragé, ce qui va permettre à tout l’équipage de se reposer et de dormir 2h.
Ce petit break est salutaire - il repart et son allure nous démontre que ça va nettement mieux.
A l’approche de Mourioux, nous passons le kilomètre 500 après 4 jours13 heures et 4 minutes.
A ce point précis, l’équipe est séparée pour cause d’une déviation pour tous les véhicules : René à donc pris le camping-car pour nous rejoindre au-delà des 500km et pour ma part j’ai accompagné Serge en courant sur cette portion et ainsi ramener une belle photo ci-jointe.
Désormais nous sommes plus près de la Méditerranée que de la Manche.
Serge décide de s’arrêter à Bourganeuf. Suite à un manque de concentration, nous stoppons Serge 3 km avant à Masbaraud Merignat au kilomètre 518. Il aura parcouru 86km.
Joël



2009-08-21 

Mil Kil : Mont sur Guesnes - Le Varrat - 19 août
Une journée durant laquelle nous n’aurons pas bien profité de la douceur Angevine ce n’est pas faute d’être parti en retard puisque comme chaque jour maintenant Serge décolle à 6H20. Il quitte le campement improvisé compte tenu de l’heure tardive de la fin d’étape d’hier. Foulées après foulées, inlassablement Serge avance.
Le parcours du début d’étape est vallonné et très verdoyant  ce qui permet de faire abstraction de la fatigue qui s’installe de jour en jour. A 12h30, j’ai le feu vert pour préparer le repas, les 40 premiers kilomètres sont faits. Nous déjeunons à l’ombre d’un petit bosquet.
Serge ne veut pas profiter de cette apparente fraîcheur pour faire un break. Il soigne néanmoins une petite ampoule sur un orteil et il repart en pleine chaleur. Tous les 3 km, on lui donne à boire, on mouille le bob et un bandana afin de lui éviter la déshydratation et le coup de chaud. La température est suffocante, la progression est lente mais régulière Serge avance …..
Le kilomètre 400 est passé en fin d’après midi  juste avant 18H  soit en en 3jours 9h 59mn et 30 secondes.  Il arrive pour dîner extenué, épuisé, il ne supporte plus le soleil. Il fait une coupure d’1h30, il mange et dort 3/4h. A 21h, il repart. Nous décidons de l’accompagner car le physique entamé et la fatigue aidant il ne nous semble pas raisonnable de le laisser repartir seul. C’est René qui s’y colle son road book autour du cou. Il s’avère que tout le monde y trouve son compte dans cette nouvelle organisation. Serge n’a plus à se préoccuper du parcours, il a de la compagnie, les suiveurs sont plus sereins, j’arrive même à dormir entre les ravitaillements. En cas de problème, nous pouvons échanger avec les portables …quand il y a du réseau !
Le scénario de fin est toujours le même, Serge retrouve la forme, il faut dire qu’il fait bon, que la température a  baissé , il ne profite pas du paysage mais il profite du calme de la nuit, des bruits, des grillons. Un vrai bonheur pour nous tous.
On termine l’étape au lieu dit « le Varrat » au kilomètre 432,7. Serge aura parcouru 102,5 km encore une fois.
Joël

PS : retard dans la mise à jour car la connection internet fonctionne de façon aléatoire dans le Limousin et dans la Creuse. Sachez qu’en ce jeudi matin, Serge a passé les 500km et qu’il est entrain de monter en direction du plateau des Millevaches. Depuis hier c’est très difficile tant physiquement que moralement mais toute l’équipe tient le cap vers la méditerranée.



2009-08-20 

Mil Kil : St Georges sur Loire à Mont sur Guesnes - 18 août

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Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage……

Plus mon Loire Gaulois que le Tibre Latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur Angevine.
  (Poème de Joachim du Bellay)

Nous arrivons en Anjou, et Serge espérait profiter de cette douceur mais la journée s’annonce difficile.

La matinée commence bien, à 7h  nous franchissons le pont qui enjambe la Loire à Chalonnes sur Loire. Sur ce pont, surprise ! Une dame propose aux coureurs une part de tarte aux pommes maison. A 8h pile soit 48H00 après le coup de sifflet à St Malo, Serge affiche 237km.
Il apprécie ce nouveau paysage sur la corniche Angevine entre Loire et vignobles du Layon. Je suis dans mon élément puisque mon lieu de résidence se situe aux environs d’Angers. Nous sommes dans les grandes appellations du Layon «  Chaume Quart de Chaume Bonnezeaux » ; Quelques amis viennent à notre rencontre : Thierry à la sortie de Chalonnes, Eliane et ses petites filles puis Patricia et Mylène. Toutes ces rencontres apportent un peu de fraîcheur dans cette fournaise.
Les conditions de courses sont nettement plus difficiles que ce matin en plus de la chaleur étouffante, on retrouve les lignes droites et de la circulation. Après Doué et jusqu’à Loudun, c’est l’enfer même pour nous les suiveurs. Il est très difficile de ravitailler Serge dans ces conditions.
Il peine en cet fin d’après midi et décide d’anticiper la pause du soir à Vaon soit 77 km après le départ de St Georges. Il souffre de légères diarrhées, jamais les bienvenues dans le cas de grandes chaleurs et nous veillons à la déshydratation qui peut survenir à tout moment. Après un léger repas et un petit repos d’une ½ heure il repart. J’avoue qu’il faut du moral et une force mentale pour reprendre la route car la température n’a pas encore baissée et la fatigue de la journée est là..
A l’entrée de Loudun, il est 22H30 et nous perdons Serge qui fera un petit détour. La vigilance commence à diminuer avec la fatigue qui gangrène nos esprits et Serge est épuisé mais il a encore l’énergie de manifester son mécontentement. La tension monte. Heureusement, avec la tombée de la nuit, la circulation diminue, on retrouve une petite route la D14 et surtout la fraîcheur est enfin de retour. Notre coureur ne lachera rien sur son plan de marche pour atteindre les 103km depuis le dernier arrêt de bivouac de St Georges. On s’arrête vers 1h15 sous un arbre au coin d’un champ à Mont sur Guesnes (KM 330 du Road Book)
Joel

Merci à Paty pour sa jolie photo du jour qui montre combien Joël et René sont attentifs et concentrés. Ils veillent sur leur coureur.

A noté qu’il y a eu 3 abandons supplémentaires. Il ne reste plus que 15 coureurs sur les routes de la Mil Kil. Alexandre Forestieri, le grand favori semble être en tête, tutoyé de près par Christian Efflam (source : position des coureurs sur yanoo.net)



2009-08-19 

Mil Kil: Taillis à St Georges sur Loire 17 août
Après une courte nuit, le réveil nous rappelle que nous avons un objectif. Serge a quelques séquelles de la journée d’hier, son visage affiche un peu d’inquiétude.
Il veut profiter de la fraîcheur matinale. Dès 6h22, les « running » aux pieds, il prend la route tout d’abord en marchant afin de chauffer les muscles  et rapidement la marche se transforme en petit footing et voilà, la machine est lancée. Encore quelques kilomètres en Bretagne puis nous entrons en Mayenne pour une trentaine de kilomètres.
Le parcours est moins vallonné jusqu’à la traversée de la Loire, nous serons sur  de grandes lignes droites avec un flot de circulation important. La vigilance est de rigueur.
Après une journée de course, les écarts se sont formés et nous ne voyons plus les autres concurrents au nombre de 18 après un premier abandon.
A la pose de midi, le premier  marathon de la journée est bouclé Serge est concentré sur sa course, et malgré une courte nuit, ne veut pas se reposer. A peine son café avalé, il repart. Le soleil s’est invité sur le parcours entre la fraîcheur normande dont nous parle Laure et la canicule Lyonnaise évoquée par Michèle la femme de René. La température est telle que nous multiplions les ravitaillements plus pour l’hydratation que pour l’alimentation. Serge pour rompre la monotonie de ces longues lignes droites et de cette circulation incessante écoute de la musique sur son MP3.

En milieu d’après midi, on quitte la Mayenne et nous entrons dans le Maine et Loire. Nous  passons le kilomètre 200 à 18h  à hauteur de Marans  (Photo ci-jointe). Après 80km de course, Serge s’octroie une pause d’une ½ h après le repas du soir pour une petite sieste. Il repart vers 20h30. La température a baissée, la circulation a diminuée ce qui rend les conditions de course plus agréables. Il fera encore 20km avant de s’arrêter pour dormir à St Georges sur Loire. Distance parcourue = 102 km.

Joël



2009-08-18 

Mil Kil : St Malo-Taillis 16 aôut
Par un petit matin frisquet, dès 7h30 du matin, les coureurs se rendent sur la ligne de départ Les yeux encore plein de sommeil et avant le coup d’envoi, les appareils photos crépitent entre les encouragements mutuels. La tension se lit sur le visage des coureurs mais aussi des suiveurs

-8h00, aux pieds des remparts de St Malo le départ est donné.  Chacun s’élance un peu soulagé. Serge par tranquillement et prudemment. Les 6 premiers kilomètres seront courus en groupe jusqu’à la sortie de la ville. Les conversations vont bon train - la course est lancée.
Au loin, on aperçoit déjà le somptueux Mt St Michel. Serge se sent à l’aise dans les Polders, il profite du paysage. A 13h, le premier marathon de la journée est couvert, l’occasion d’un arrêt pour une pause  déjeuner. On ne traîne pas sachant que l’après midi sera beaucoup plus mouvementé à l’approche du Mont Saint Michel envahit en ce week end de fête.
Pour des raisons de facilité, René prend le vélo pour accompagner Serge et moi, je fuis la foule avec le camping car par de petites routes. Les coureurs retrouvent un peu de sérénité en fin d’après midi. Le 2eme marathon du jour est couvert à St James vers  18h suivi d’un deuxième arrêt pour dîner à 20H00 qui ne durera que 25 minutes. A 22H00, les 100 premiers km sont atteint mais Serge décide en ce premier jour de prendre un peu d’avance sur son plan de marche sachant que personne n’est à l’abri d’un jour sans ….. et il dépasse Fougères.
Nous passerons la nuit sur un parking à Taillis (Km 125 du Road Book) en compagnie de 2 autres véhicules de la course. Serge rejoint le camping car à 01H40 du matin. Le  reste de la nuit sera réservé à un repos bien  mérité jusqu’à 6H00 du matin.

Joël Richard

Position de tous les participants sur www.yanoo.net  - mise à jour quotidienne



2009-08-17 

J-1 du départ de la Mil Kil
L’ensemble des équipages « coureurs et suiveurs » est réuni à St Jouan des Guérets à quelques kilomètres de St Malo pour y accomplir les formalités d’usage. Avant le traditionnel briefing, un buffet est organisé.  C’est un grand moment d’échanges et de convivialité. Lors du briefing, les consignes de sécurité nous sont rappelées, nous survolons le road book pour mettre en exergue les points particuliers et nous abordons les différentes procédures de pointage et de contrôle.
Nous écoutons tous la bonne parole au milieu de ce parterre d’athlètes ayant des palmarès éloquents.
Les suiveurs, pour les coureurs qui ont la chance d’être accompagnés n’en perdent pas une miette car leur rôle est important sur cette épreuve. Serge sera accompagné par René Girard son petit cousin et moi-même, les fameux « Dupont » de Paris –Tokyo sont de retour.

Serge est serein, détendu et attentif à tout ce qui se dit.
Après cet échange, nous rejoignons l’hôtel pour élaborer le plan d’action des jours à venir. La journée de demain sera certainement dense avec un passage au Mont Saint Michel en ce week-end de 15 août. Cette première journée nous permettra également de caler le rythme des ravitaillements et essayer un découpage de journée entre pauses repas et course.
L’objectif de Serge : courir 100km quotidiennement tout en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’un entraînement car le départ du Tour d’Europe aura lieu dans 2 mois, il faut se préserver d’une quelconque blessure.

Nous ne traînerons pas ce soir en bord de mer malgré un magnifique coucher de soleil et les conseils d’amis de faire la promenade sur les remparts de Saint Malo. Nous devons faire une bonne nuit avant de se lancer dans l’aventure tous conscients que sur les 10 prochains jours nous ne dormirons pas beaucoup à bord du camping car que nous ne quitterons pas jusqu’à Sète.
Demain dimanche rendez vous à 7H30 sur la ligne de départ pour un départ effectif à 8H00.

Joël

    




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2009-08-16 

presentation en images


2009-07-22 

20 régions françaises au programme
Voici
quelques informations sur le parcours car vous êtes nombreux à nous
demander où et quand Serge passera dans vos régions et si il est
possible de venir courir à ses côtés.

Pour répondre aux deux premières : Où et Quand ?

La France Métropolitaine compte 22 régions (dont la Corse), Serge
devrait traverser ou toucher 20 d'entre elles  sur son parcours en
France  qui comptera  3 mois de course  et un peu plus
de 6000km.

Premier opus du 17 octobre au 24 novembre de cette année, Serge traversera les régions :

Ile de France (Nord ouest), La Normandie Haute et Basse, La Bretagne,
Les Pays de Loire, Le Poitou Charentes et enfin l'Aquitaine avant de
rejoindre l'Espagne.

Le second opus débutera à la mi janvier avec une première ville étape
le 16 janvier à Toulouse pour rejoindre Nice fin janvier avant de
toucher l'Italie.

3 régions françaises seront traversées :  le Midi-Pyrénées, Le Languedoc-Roussillon et la Provence-Alpes-Côtes d'Azur.

Le troisième et dernier opus français qui clôturera ce Tour de l'Union
Européenne verra Serge surgir du Tunnel sous la Manche début septembre
2010 pour 6 semaines :

Nord - Pas de Calais, la Picardie, la Champagne Ardenne, la Lorraine,
l'Alsace, la Franche Comté, le Rhône-Alpes, l'Auvergne, le Centre, la
Bourgogne,
l'Ile de France.



Pour répondre à la dernière question : Serge vous attend sur la route à venir partager quelques foulées avec lui.





2009-07-19 

Partie 1 en France : 17/10/09 - 24/11/09
J    Date    Etapes    Dpt

1    17-oct    Paris - Cergy    75 -
2    18-oct    Cergy Pontoise - St Marcel (Vernon)    95 - 27
3    19-oct    St Marcel - Evreux    27
4    20-oct    Evreux - Rouen    27 - 76
5    21-oct    Rouen - Dieppe    76
6    22-oct    Dieppe - Goderville    76
7    23-oct    Goderville - Le Havre    76
8    24-oct    Le Havre - Lisieux    76 - 14
9    25-oct    Lisieux - Caen    14
10    26-oct    Caen - Champ de Boult    14
11    27-oct    Champ de Boult - Sougeal    50 - 35
12    28-oct    Sougeal - Rennes    50 - 35
13    29-oct    Rennes - La Trinité Porhouet    35 - 56
14    30-oct    La Trinité Porhuet - St Brieuc (Plerin)    56 - 22
15    31-oct    St Brieuc - Plouignac Moysan    22 - 29
16    01-nov    Plougnac Moysan - Brest    29
17    02-nov    Brest - Quimper    29
18    03-nov    Quimper - Lorient    29 - 56
19    04-nov    Lorient - Surzur    56
20    05-nov    Surzur - St Nazaire    56 - 44
21    06-nov    St Nazaire - Nantes    44
22    07-nov    Nantes - Cholet    44 - 49
23    08-nov    Cholet - Angers    49
24    09-nov    Angers - Beaufort en Vallée    49
25    10-nov    Beaufort - Bressuire    49 - 79
26    11-nov    Bressuire - Poitiers    79 - 86
27    12-nov    Poitiers - Echire (Niort)    86 - 79
28    13-nov    Echire - La Rochelle    79 - 17
29    14-nov    La Rochelle - Saintes    17
30    15-nov    Saintes - Cognac    17 - 16
31    16-nov    Cognac - Angoulème     16
32    17-nov    Angoulème - Perigueux    16 - 24
33    18-nov    Perigueux - Le Fieu     24 - 33
34    19-nov    Le Fieu - Bordeaux    33
35    20-nov    Bordeaux - Arcachon    33
36    21-nov    Arcachon - Pissos    33 - 40
37    22-nov    Pissos - Mont Marsan    40
38    23-nov    Dax    40
39    24-nov    Bayonne - Espagne    40 - 64



2009-07-18 

25 pays traversés
Voici la liste des 25 états membres de l'Union Européenne que le Tour d'Europe traversera :
  • France (Partie1)
  • Espagne (Partie1)
  • Portugal
  • Espagne (Partie2)
  • France (Partie2)
  • Italie
  • Grèce
  • Bulgarie
  • Roumanie
  • Hongrie
  • Slovénie
  • Autriche
  • Slovaquie
  • République Tchèque
  • Pologne
  • Lituanie
  • Lettonie
  • Estonie
  • Finlande
  • Suède
  • Danemark
  • Allemagne
  • Hollande
  • Belgique
  • Angleterre (Partie1)
  • Irlande
  • Angleterre (Partie2)
  • France (Partie3)
  • Luxembourg
  • France (Partie4)



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2009-07-01 



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